L'inconscient au cinéma : Un jour sans fin

On dit qu'une image vaut mille mots. Alors imaginez tout ce qu'on peut faire passer dans un film !

C'est la raison pour laquelle, aujourd’hui, je vous parle de boucle temporelle, de Bill Murray, de marmotte et… d’inconscient.

Le film

Vous l’aurez peut-être reconnu, il est question aujourd’hui du film culte « un jour sans fin », sorti en 1993.

Phill Connors, un présentateur météo exécrable (interprété par Bill Murray) se rend pour la quatrième année consécutive dans une petite ville de Pennsylvanie au nom imprononçable : Punxsutawney.

Pourquoi faire ? Assister à la fête du « jour de la marmotte », qui a lieu le 2 février. Car c’est une marmotte très spéciale, prénommée Phil, qui est la vedette. Elle est célèbre pour prédire la durée de l’hiver.

Accompagné par Andie MacDowell (Rita, sa productrice) et Chris Elliott (Larry, son caméraman), il réalise un reportage express, grinçant, dénué de sourire. Sur le chemin du retour, leur camionnette est prise dans une tempête de neige. Et Phill se réveille dans son lit, à l’hôtel, pour revivre encore une fois le « jour de la marmotte ».

Tout le monde est coincé dans cette boucle temporelle mais seul Phill s’en rend compte.

Tout au long de l’histoire, il passe par de nombreuses phases (révolte, dépression, acceptation…), fait de nombreuses tentatives. Progressivement, il parvient à s’ouvrir aux autres, à se lier d’amitié. Il acquiert de nouvelles compétences et apprend le piano et la sculpture sur glace, laissant s’exprimer sa créativité et sa sensibilité.

Il découvre les autres et aide les personnes dans le besoin, s’intéresse à eux et, au final, réalise un reportage passionné sur la petite ville et sa marmotte.

La boucle temporelle est brisée lorsqu’il vit une journée pendant laquelle il est naturel, souriant, ouvert aux autres, et fait les choses qui lui plaisent sans tactique ni pression d’objectif.

Sortir des schémas répétitifs

Je trouve que ce film illustre parfaitement les schémas dans lesquels on peut s’enfermer.

Déménager, changer de travail, débuter une nouvelle relation amoureuse, se faire de nouveaux amies… et se rendre compte que les mêmes choses se répètent encore.

Autres lieux, autres personnes, mais de nouveaux les mêmes collègues qui abusent de votre gentillesse, les mêmes responsables qui jouent aux « petits chefs autoritaires », les mêmes relations toxiques qui se mettent en place. Encore. Une fois de plus.

Lorsque ça arrive, ce sont bien souvent des croyances, des peurs et des blessures émotionnelles qui sont derrière des comportements que vous ne parvenez pas à modifier. Tout simplement car vous n’en avez pas conscience.

Ce qui rend le changement difficile, réside aussi dans le fait que votre inconscient veut votre bonheur.

Si, dans le film, Phill est méprisant et agressif dès qu’il rencontre quelqu’un, c’est qu’il cherche à se protéger et à ne pas être blessé, déçu et abandonné. Son inconscient le protège en ne laissant personne approcher : personne ne pourra lui briser le cœur si personne n’a accès à son cœur.

Dans le film, Phill a plus d’une vie pour procéder, seul, petit à petit, dans la douleur, aux changements qui vont le conduire vers le bonheur.

Dans le processus, il aura pris des centaines de claques, blessé un nombre incalculable de fois les gens qu’il aime, commis des délits, des erreurs à foison et bien d’autres choses encore.

Vous pouvez y arriver seul, comme Phill.

Ou vous pouvez choisir de vous faire accompagner. Discutons-en et voyons si mes accompagnements sont adaptés. Dans le cas contraire, je vous orienterai vers des praticiens qui ont toute ma confiance.

La balle est dans votre camps. Vous en saisirez-vous ?

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