Les compromis
8 juin 2022
Vous ne ferez plus jamais de compromis après avoir lu cet article.
Je partage avec vous aujourd’hui ma vision des compromis.
Vision qui s’est construite petit à petit, au fil de mes rencontres et accompagnements et femmes qui venaient de rompre et m’ont toutes confié
« Pourtant, j’en ai fait des efforts et des compromis ! »
A l'origine des maux, des mots ...
On entend très souvent « il faut bien faire des compromis », phrase prononcée d’un air navré. Les compromis arrivent comme une fatalité.
Est-ce bien étonnant ?
Il faut dire que ce mot est souvent associé à des moments plutôt négatifs : de la sortie compromise par le mauvais temps, à la situation compromettante, il n’y a rien de bien réjouissant !
Dans le littré, il est précisé que le vocabulaire juridique peut utiliser le mot « compromis » comme un synonyme de « litige ».
Bien souvent, le compromis consiste à « couper la poire en deux » (on en a moins) et « mettre de l’eau dans son vin » (et en plus c’est pas bon) en « faisant des efforts ».
Faire des compromis est aussi synonyme de faire des concessions. C’est-à-dire se désister, se séparer, renoncer à …
Ce sont toutes ces associations qui sont activées dans notre inconscient lorsque l’on dit / pense « il faut trouver un compromis ». Pas étonnant que le ton soit fataliste !
Mais … On ne peut pas toujours être d’accord !
Que faire, me direz-vous, pour trouver une solution lorsqu’il y a des propositions contraires et des avis divergents ?
De l’interprétation à la concrétisation
Je vous propose de commencer par utiliser l’expression « trouver un terrain d’entente ».
Car, pour « s’entendre », il faut se parler.
Et puis, un terrain, c’est un lieu stable, concret, sur lequel des choses peuvent se construire.
Est-ce que vous sentez la différence ? Tout de suite, les associations activées par l’inconscient sont bien plus positives et l’énergie de perte et de déception se transforme en énergie d’échange, de communication et de projection vers le futur.
S’entendre s’entend en subtilité
Je trouve beaucoup de subtilité dans « s’entendre ». Car on peut s’entendre avec une autre personne. Et on peut aussi s’entendre soi-même.
Ici, c’est une véritable invitation à l’introspection : entendre son propre besoin avant de l’exprimer.
Je ne sais pas si vous avez remarqué que lorsque nous exprimons nos souhaits, nous parlons très souvent de nos envies, pas des besoins qui les ont motivés.
Par exemple, si mon mari propose de faire un jeu de société mais que je préfère aller faire une randonnée, que faire ?
Est-ce que mon mari a besoin de rencontrer du monde ? De passer du temps avec moi ? D’un moment ludique ?
Et moi, est-ce un besoin de nature ? De sport ?
Si, par exemple, j’exprime mon besoin de nature et que mon mari exprime ses besoins de jeu et de voir du monde, peut-être que nous irons au parc avec des amis pour jouer au molkki, à la pétanque …
Nos besoins sont comblés par une solution qui n’était pas évoquée au départ. Une solution inédite.
Une co-construction créative
Le terrain d’entente est, selon moi, un terrain fertile de créativité et de co-construction.
Les solutions sont bâties avec des matériaux durables de respect, d’écoute et de joie. De quoi assurer du bonheur sur le long terme…
Et vous, arrivez-vous à sentir les besoins derrières vos envies ? Arrivez-vous à les exprimer ?
Parfois, la timidité, la gêne ou les habitudes empêchent le dialogue. Je peux vous aider et vous soutenir pour dépasser ces obstacles.
A vous de décider si c'est une séance d'hypnose ou une session de coaching qui répondra à votre besoin.
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